La crise du coronavirus est passée par Annecy aussi. Si les étrangers étaient moins présents l’été passé sur le territoire, ce n’est pas le cas des français qui ont profité de la crise sanitaire pour redécouvrir les jolis coins de France, et donc, de s’arrêter par Annecy, ville incontournable pour le tourisme dans les deux Savoie.
Si les étrangers avec des portefeuilles bien remplis étaient plutôt aux abonnés absents, le marché immobilier a-t-il fait grise mine pour autant ? Et bien non. Avec +57% de mise en relation entre primo-accédant et vendeurs entre le premier mois de 2021 et le milieu de l’année, le premier semestre 2021 n’a pas été une mauvaise période. Les prix de l’immobilier annécien continuent de progresser avec un +4% entre les premiers mois de 2019 et ceux de 2021. Le constat est le même tout autour du lac. Même le bout du lac avec son éloignement et ses problèmes de congestion du trafic automobile 365 jours par an suit la même tendance : les prix montent à Doussard et Faverges. Rive ouest et rive est, mêmes constats.
Côté budget, pour un appartement, il faut débourser en moyenne 330 000 euros. Pour une maison, c’est au moins 200 000 euros de plus qu’il faut mettre sur la table. Comme un peu partout ailleurs en France, l’absence d’extérieur (balcon, terrasse, rez de chaussé) est un frein à l’achat. Les acheteurs d’aujourd’hui veulent pouvoir profiter de l’extérieur même si ce n’est que quelques mètres carré. Conséquence, les immeubles anciens et les maisons tarabiscotés et sombres de la vieille ville séduisent moins qu’avant.
Les biens haut de gamme sont toujours très prisés et de façon générale, Annecy n’arrive pas à suivre la demande. La création de logements neufs est à la peine se qui tend encore plus le marché et renforce les prix.