Le réchauffement et le dérèglement climatique ne vont pas épargner Annecy. Déjà en 2018, le lac avait connu son plus beau niveau depuis 1947 avec moins 70cm par rapport à sa côte normale à cause de la sécheresse de cette année.

Et ce n’est pas fini. Ce printemps 2022 a vu des températures très élevé et de très rares précipitations. Anecdote : pour peut-être la première fois de son histoire, le festival du film d’animation n’a pas eu de jour de pluie.

Et la situation ne va pas s’améliorer. Les climatologues annoncent des vagues de chaleur plus fréquentes, plus précoces et plus longues. C’est surtout l’est de la France qui sera touché. Les chiffres collectés par Météo France et la Drias (Ministère de la transition écologique) prévoient que les métropoles mais aussi les plus petites villes subiront des journées et des nuits bien plus chaudes qu’aujourd’hui. À l’horizon 2040-2070, des hausses de plus de 5 degrés par rapport aux normales attendues sont attendues.

La région Auvergne-Rhône-Alpes est particulièrement touchée :

  • Annecy est en tête de classement avec 16 journées à plus de 5° et 11 nuits à plus de 5° ;
  • Viennent ensuite Lyon et Saint-Etienne en position 2 et 3 ;
  • À la 4ème place ex æquo, Valence ;
  • À la 6ème place ex æquo encore, Chambéry ;
  • Viennent ensuite Clermont-Ferrand en 8ème place et Grenoble en 11ème place.

Entre Annecy et Grenoble, peu de différences : Grenoble devrait constater 14 jours et 8 nuits à plus de 5°. Bref, ça va chauffer. Et la climatisation n’est pas la solution. Par contre, investir dans l’isolation, équiper son logement contre la chaleur, viser la neutralité énergétique des bâtiments et produire de l’énergie grâce à son logement sont les pistes à explorer.