Le Figaro a commandé une étude à NamR, startup greentech, de déterminer le nombre de parcelles végétalisées disponibles par habitant afin de pouvoir connaître et comparer d’une ville à l’autre le « capital végétation » de chaque habitant dans sa commune.
Derrière ce besoin, il y a l’impact lié aux îlots de chaleur, phénomène bien connu dans les villes avec des différences de température qui peuvent monter à 5 degrés entre une zone complètement artificialisée et bétonnée et une zone accueillant de la végétation et des arbres. À Annecy, il suffit de s’éloigner du centre et d’aller sur les rives du lac ou du côté de Pringy, Poisy ou sur les hauteurs de Seynod pour ressentir de façon très nette quelques degrés de différence. C’est surtout marqué la nuit.
Annecy se classe première au classement français avec 186m2 de surface végétalisée par habitant. La première grande ville proche, Lyon en est bien loin avec seulement 7m2 par habitant (Paris en a à peine 2).
L’étude montre qu’à Annecy, les canopées représentent 14% de la surface, la végétation au sol 26%, les bâtiments 27% et les aménagements routiers 12%. L’étude pointe du doigt un biais : la population en été est bien plus importante à cause du tourisme alors que les chiffres se basent sur la population d’habitants à l’année. Ça n’enlève pas pour autant l’intérêt de cette étude.