Le magasine trimestriel « Argent & Patrimoine » paru à la fin du mois de mai 2017 est un spécial sur l’immobilier et notamment l’immobilier en région.

Si on laisse de côté les informations passe-partout du type « même en province, les biens au prix du marché trouvent preneur », on apprend plusieurs choses intéressantes. Ainsi, les ventes de logements dans l’ancien sont en progression par rapport à 2016 (>7% sur un an glissant) et dépassent le max atteint en 2006. Les transactions sont donc repartis à la hausse. À y regarder de plus près, depuis l’an 2000, la hausse masque une réalité qu’il est facile d’occulter (il y a aussi des constructions neuves) : il faut ainsi différencier les transactions dans l’ancien (+7%) et l’augmentation totale du nombre de logement (+26%).

En région, les grands pôles urbains attirent le plus et la région Rhône-Alpes et les zones frontalières en font partie : double avantage pour la Haute-Savoie donc. Et les prix suivent à la hausse.

Grenoble et Saint-Étienne sont cependant à la traîne. Les zones les plus reculées hors agglomérations perdent elles aussi des habitants et/ou constatent des prix à la baisse et des transactions en berne.

Pour les notaires, les tendances semblent plutôt positives. La preuve ? Le comportement des acheteurs qui sont désormais 48% à acheter un nouveau bien avant de revendre l’ancien, signe que le public est confiant et pense que les prix vont continuer à monter.

Un encart est réservé aux deux Savoie et le président de la FNAIM Savoie ajoute les commentaires suivants :

  • Le taux de transaction est similaire à l’an 2010 ou l’on voyait alors une bulle immobilière
  • La conjonction entre budget adapté et taux d’emprunt très bas ont favorisé le récent dynamisme du marché
  • En montagne, les ventes de studios, qui étaient les biens majoritairement échangés, sont en retrait au profit des appartements et chalets plus vastes